J'ai peur d'avoir faim, moi qui ne saute jamais un repas !

J’AI PEUR D’AVOIR FAIM MOI QUI NE SAUTE JAMAIS UN REPAS !

La faim est la plus grande crainte des jeûneurs ! Rassurez-vous, ce n’est pas le cas. Au contraire, l’une des grandes surprises du jeûne est l’absence de faim. Tout d’abord, il faut identifier s’il s’agit d’une faim psychologique ou physiologique. On croit avoir faim quand on salive. La sécrétion des sucs pancréatiques et la production d’insuline augmentent légèrement. Cette phase est dite « céphalique ». Elle synchronise les réactions de votre système digestif et vous prépare à recevoir de la nourriture. Sauf que cette phase est perturbée par des conditionnements profonds, comme ceux des chiens de Pavlov qui salivent à la vue d’une blouse blanche. Vous connaissez vos conditionnements par cœur : les heures fixes de repas que les diététiciens vous martèlent de respecter, les moments de partage souvent autour de la table, la récompense à laquelle vous pensez avoir droit après une dure journée de travail, la compensation d’une émotion triste ou joyeuse. Il n’est pas nécessaire d’avoir un besoin physiologique de manger pour saliver. Et si votre estomac gargouille, ce n’est pas qu’il réclame de la nourriture, c’est que votre intestin grêle effectue un dernier balayage pour récupérer les derniers déchets qu’il n’a pas pu assimiler. La vraie faim est celle qui, au restaurant, vous fait haïr profondément le serveur qui a servi tout le monde sauf vous. Alors, rassurez-vous, la faim que vous avez déjà éprouvée en sautant un ou deux repas, faute de temps, est beaucoup plus inconfortable que celle que vous pourriez ressentir lors d’un jeûne. Pourquoi ? Parce que vos niveaux de leptine et de sérotonine (hormones de la satiété et du bonheur) augmentent et que la ghréline, l’hormone de la faim, reste neutre. La dernière bonne nouvelle est qu’après la crise d’acidose, souvent après le troisième jour de jeûne, la sensation de faim, pour la petite minorité de jeûneurs qui la ressentirait, disparaît. L’hormone qui stimule l’appétit, la ghréline, est à son maximum les deux premiers jours du jeûne, puis elle diminue progressivement. Transformez votre peur de manquer en fierté. Appréciez les gazouillis dans votre ventre qui se produisent au cours des premiers jours de jeûne. Ils ne dureront pas et sont la preuve que vous êtes en vie. Enfin, nous vous conseillons de faire une irrigation colique une dizaine de jours avant le début du jeûne ou une purge (sulfate de magnésium) à la maison ou à votre arrivée au centre. Si cette sensation persiste, un lavement peut également être effectué pendant votre séjour.

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